February 18, 2016

Batterie ASUS G71Gx

En termes de puissance, le mobile devrait intégrer le prochain Soc de Qualcomm, le Snapdragon 820 ainsi que 4 Go de RAM. Il serait en outre doté d’une mémoire de 32 Go extensible grâce à un port microSD. Pour les amateurs de photographies, il faudrait s’attendre à un capteur de 20 mégapixels à l’arrière et à une caméra frontale de 8 mégapixels. Le constructeur pourrait sortir son mobile au grand public à partir de mars 2016.

Comme c’est déjà le cas sur le OnePlus 2, les Galaxy S6 et de plus en plus de smartphones haut de gamme, ce G Flex 3 pourrait également offrir un capteur d’empreintes digitales sur le bouton d’allumage situé à l’arrière de l’appareil. La batterie serait elle aussi en accord avec les spécifications haut de gamme du mobile, et devrait atteindre une capacité de 3500 mAh, voire un peu plus. Bien évidemment, ceci ne relève encore que de la rumeur et il est encore bien trop tôt pour afficher de quelconques certitudes. On devrait en savoir plus en fin d’année, à l’approche du CES 2016 qui se tiendra dans les premiers jours de janvier.

L'homme dit également avoir du mal à concevoir qu'un système vieux de 30 ans et imaginé pour les ordinateurs de bureau puisse rester la meilleure solution pour les utilisateurs d'aujourd'hui et de demain.

Matias Duarte, qui avait été l'un des protagonistes de la transformation visuelle d'Android au moment de l'introduction du « Material Design », s'occupe à présent des interfaces d'Android Wear, une tâche qui l'a conduit à trouver des alternatives aux traditionnelles grilles d'icônes. « J'ignore si Android Wear apporte la bonne solution ou même s'il est un vecteur vers la bonne solution, personne ne le sait. » explique-t-il, « Nous essayons simplement de voir ce qui peut fonctionner. C'est ce qu'est le design, vous essayez de le faire sans ego ni orgueil ».
Fondateur de SpaceX, PDG de Tesla Motors, inventeur de l'Hyperloop, le milliardaire sud-africain Elon Musk attire autant les louanges que les critiques. Mégalomane pour certains, visionnaire pour d'autres, il est souvent comparé au personnage fictif d'Iron Man, alias Tony Stark.

Le thèse de la singularité est née dans les années 1930 puis a pris son essor il y a une vingtaine d’années. Elle a été notamment vulgarisée par Ray Kurzweil en 2005 dans son livre "The singularity is near”. Elle tourne autour du côté inexorable du progrès technologique et notamment informatique et des lois empiriques exponentielles sur lesquelles je m’étais penché dans une autre série d’articles.
Selon cette thèse, à un moment situé aux alentour des années 2030-40, l’homme aura réussi à créer des machines dotées d’intelligence artificielle supérieure à l’équivalent humain. Il sera même potentiellement dépassé par ses propres créations s’il n’arrive pas à les contrôler. On retrouve la thèse dans divers ouvrages tels que Superintelligence de Nick Bostrom et Creating a mind de Ray Kurzweil. Et c’est très bien vulgarisé ici. Pour les plus hardis, cela signifierait la fin de l’espèce humaine ou, dans le meilleur des cas, celle du travail.

Superintelligence
Si tout cela relève d’un mélange de prospective, de science et d’économie fiction, il n’en reste pas moins que de nombreux projets de recherche et industriels se situent déjà dans cette trajectoire. Leur impact sera probablement bien plus important sur notre vie et sur l’économie que les actuelles uberisation, nestification et autres transformations numériques du moment. C’est ce que je voudrais creuser ici, histoire de lancer un nouveau débat ! Et aussi, d’alerter sur l’importance politique de ce sujet.

Rappels simplistes sur la singularité et le transhumanisme
Le courant de la singularité est complété par celui du transhumanisme qui associe les innovations informatiques et celles de la biologie et qui pourraient rendre l’espèce humaine quasi-immortelle. Cela passerait par la création de traitements des pathologies mortifères les plus courantes comme les cancers ou d’autres maladies chroniques, notamment d’origine génétique, et par la bionique pour compenser la perte de fonctions ou d’organes, ou pour aller jusqu’à augmenter les capacités humaines, aussi bien cognitives que physiques. On aboutirait à l’homme augmenté par la technologie, nous dirigeant vers la notion de cyborgs.
Ces thèses se retrouvent plus ou moins vulgarisées dans l’esprit du grand public au travers de livres et de films de science fiction. Nous avons eu le lointain ordinateur HAL de 2001 : a Space Odyssey de Stanley Kubrick en 1968. Et plus récemment en 2014, Her qui raconte l’histoire d’un quidam qui entretient une relation à distance avec une femme qui s’avère être un logiciel, Transcendance qui raconte celle d’un chercheur qui arrive à transplanter son intelligence dans un ordinateur et à survivre à sa mort, le reste partant en sucette un peu comme dans Lucy de Luc Besson, et enfin, Ex Machina (2015) qui raconte la relation entre un homme et une humanoïde cherchant à s’humaniser, version modernisée et noire de Bicentenial Man (1999).

Les prévisions des prospectivistes de la singularité et du transhumanisme sont évidemment sujettes à discussion. Qu’il s’agisse du caractère inexorable des exponentielles de progrès qui sont parfois ralenties par des considérations techniques ou économiques, de l’approche scientifiquement contestable des certains écrits sur la singularité, notamment autour de la génomique, ou encore de considérations éthiques sur le bien fondé de cette vision du futur.
Des événements ont vu le jour sur la singularité, aux USA comme en France. Après la conférence Global Future de juillet 2013 à New York, on peut citer Transvision 2014 qui avait lieu à Paris en novembre 2014, organisée par l’Association Française Transhumaniste, l’association fiXience et le groupe de réflexions Traces de l’ESPCI.

La singularité est un credo qui commencer à opposer les progressistes de la technologie d’un côté et de l’autre, ceux qui au contraire mettent en avant les dangers associés. La conférence française dont les sessions sont disponibles en vidéo met bien en lumière cette opposition.
Il existe même un parti politique transhumaniste qui cherche à s’implanter dans différents pays. Il promeut une vision plutôt gauchisante autour de la thèse du "Social Futurism” et de la "Post-scarcity economy". Dans un monde où les biens seraient abondants, car produits principalement par des machines, on pourrait assurer un revenu minimum pour chacun. Ces idées existaient déjà au 19ième siècle pendant les premières révolutions industrielles et on a vu ce qu’il en est advenu. Se pose d’ailleurs une question simple : si les seuls "travailleurs” restant étaient ceux qui développent les logiciels de l’intelligence artificielle et des robots et fabriquent ces derniers, quelle serait leur motivation ? Le pouvoir ? L’argent ? La création ? Dès lors, quelle que soit la motivation, elle serait un facteur clivant entre classes humaines. Une société sans travail serait aussi une société dominée par les loisirs. Le "bon temps” serait la matière rare. Les saltimbanques de toute sorte auraient alors un rôle plus important dans la société qu’aujourd’hui. Notre cher Vinvin deviendrait une star mondiale ! De nouvelles asymétries économiques se redévelopperaient. En théorie… !

Aux USA, le fondateur du parti transhumaniste, un certain Zoltan Istvan, est même candidat à la Maison Blanche comme indépendant. C’est-à-dire, comme candidat quasi-invisible car les USA n’ont pas les dispositifs que nous avons en France et qui assurent un minimum de visibilité dans les médias aux petits candidats. En France, ce mouvement politique transhumaniste n’en est qu’à l’état de pré-parti avec une page Facebook avec 80 "like”. L’exponentielle politique, s’il en est une, n’en est donc qu’à ses débuts.

Certes, la plupart des personnalités qui se réclament aujourd’hui du transhumanisme sont plus des idéologues que des entrepreneurs ou des scientifiques. Mais le côté long-termiste et fortement idéologisé du transhumanisme et de la singularité ne doit pas nous aveugler. Son train peut cacher une belle gare de triage et de vastes enjeux industriels !
Les projets non singuliers de la Singularity University

L’un des temples de la singularité est l’Université du même nom qui est installée dans le Ames Nasa Research Center près de Palo Alto dans la Silicon Valley. Financé notamment par Google, la Singularity University accueille des esprits brillants du monde entier pour plancher sur des projets innovants.

Michel Levy-Provençal (fondateur de Joshfire et pilote des TEDx Paris) y a participé début 2015, en est revenu enthousiasmé, et a lancé dans la foulée l’opération "Renaissance Digitale” du week-end du 7 juin 2015 à Chambord (je n’y serais malheureusement pas). Elle associera la présentation des projets de l’Echappée Volée et une demi-journée de conférences autour des innovations du rupture avec notamment la patron de la Singularity University. L’initiative de l’Echappée Volée est très différente des nombreux événements autour de l’entrepreneuriat, aussi bien dans le classique web/mobile/objets connectés que dans l’entrepreneuriat social et solidaire.

Les projets de la Singularity University ne relèvent pas à proprement parler de la singularité. La Singularity University s’apparente à une sorted’accélérateur de projets qui s’appuie sur un cycle de dix semaines. Un projet n’est accepté que s’il utilise ou génère des progrès exponentiels. Il doit surtout améliorer la vie de millions de gens dans le monde. Dans le monde entier pas juste pour les bobos des grandes villes. Ce qui est déjà pas mal.
Dans la pratique, peu d’entre eux génèrent ou exploitent des progrès véritablement exponentiels. Ce sont plutôt des applications de niche. Ces projets sont aux véritables disruptions de la singularité ce que les applications mobiles sont à Android et iOS : presque des faire-valoir. Mais, qui sait, un Uber se cache peut-être dans le tas !
flow

Les locaux de la Singularity University au NASA Ames Research Center en 2011. Derrière se trouve le fameux "Hangar One" de dirigeables de la base construit en 1930.
Ces projets sont encore en phase de gestation au vu de leur site web toujours en construction, bâti sur un simple template jQuery. Ces projets sont à la recherche de financements et tous ne seront pas financés. Une moitié des projets incubés semble continuer à exister après leur gestation dans la Singularité University. Voici quelques exemples récents de la promotion 2014.
Dans la santé et le bien-être qui semble mobiliser beaucoup d’énergies :
L’usage de biomarqueurs analysant le sang des règles des femmes pour établir leur état de santé (besense.co).
Un capteur de détection de maladies sexuellement transmissibles (hoope.io).

Posted by: akkusmarkt at 06:33 AM | No Comments | Add Comment
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