February 22, 2016

Batterie Asus A40J

La singularité n’est pas qu’une thématique qui anime quelques illuminés de la Silicon Valley, c’est devenu une question centrale en politique au sens noble du terme.
Alors, que faire ? Il n’y a pas de solutions miracle. Voici cependant quelques pistes dont j’admets volontiers que, comme toutes les propositions sur l’innovation, elles relèvent certainement du yakafaucon, l’équivalent français du "wishfull thinking” :

Redéfinir des ambitions industrielles de rupture. Dans la santé, la robotique, l’intelligence artificielle. Si on fait le tri dans les nombreuses initiatives industrielles gouvernementales récentes (les 7 priorités de Anne Lauvergeon, les 32 projets d’Arnaud Montebourg), on se rend compte que peu d’entre elles relèvent des tendances clés de la singularité et d’une approche véritablement long terme style "moonshots”.
Créer des approches collaboratives quand c’est possible, surtout européennes. Les projets internationaux sont très difficiles à mener. On n’a pas beaucoup de réussites sous le coude à part Airbus et le LHC du CERN où l’on explore notamment le Boson de Higgs. Il faut apprendre à réussir dans le domaine car, isolés, nous serons toujours trop faibles face aux USA et à la Chine. On ressort souvent l’échec du moteur de recherche européen Quaero. Non seulement il n’était pas du tout européen, mais ce n’était même pas un projet de création de moteur de recherche, juste un patchwork d’aides publiques à des projets disparates. Un mauvais exemple n’empêche pas de créer de bons exemples ! Ceci étant, l’approche de l’Union Européenne n’est malheureusement pas très différente. L’initiative Europe 2020 est aussi une machine à saupoudrer des subventions sur des centaines de projets pas forcément connectés entre eux.

Encourager les grandes entreprises à investir sur le long terme. Cela peut être de l’incitation fiscale dans la lignée du Crédit Impôt Recherche, mais en étant bien ciblée.
Revoir les régulations diverses qui bloquent les innovations de rupture, notamment autour de certaines dispositions du principe de précaution.
Continuer à améliorer les conditions de l’entrepreneuriat en France, notamment au niveau des mécanismes de financement, de la fiscalité, de l’accompagnement et aussi de l’aide au développement international.
Réenchanter les jeunes avec les sciences et les technologies, et cela ne concerne pas que le numérique. On n’a pas beaucoup entendu parler de ces thèmes autour de la réforme du collège ! On manque d’ingénieurs en France ! Et la recherche publique est moribonde.

Améliorer la représentativité des chercheurs, ingénieurs et entrepreneurs auprès des pouvoirs publics. Un peu de symbolique serait la bienvenue. On a bien eu deux Ministres de la Recherche qui étaient des scientifiques (Claude Allègre et Claudie Haigneré . Leur manque de sens politique les a clairement desservis. Mais peut-on affirmer que les Ministres politiques qui ont occupé ces postes étaient vraiment meilleurs ? On a eu par le passé des machins comme le Conseil Stratégique des Technologies de l’Information qui a vécu entre 2000 et 2007. Le CSTI était censé conseiller la Présidence de la République et Matignon sur les questions relatives au numérique. Aux USA, il existe un "President’s Council of Advisors on Science and Technology” et un "Office of Science and Technology Policy”. Il existe depuis le premier mandat de Franklin D. Roosevelt en 1933 ! L’actuel PCAST comprend des universitaires de renom et aussi des représentants de Google et Microsoft. Quel est l’équivalent en France ? On ne résout évidemment pas les problèmes en créant des commissions Théodule. Mais on fait au moins évoluer la symbolique. Combien de fois les deux têtes de l’exécutif discutent avec des experts d’enjeux scientifiques et technologiques par an ? Des experts anciens et des experts jeunes, au passage !

En tout cas, il serait bon se réfléchir à toutes ces questions. A défaut de singer les plans américains, quels sont donc les "moonshots” européens et français ?
HP a lancé aujourd'hui en France un tout nouveau concept d'ordinateur aux fonctionnalités aussi originales que son nom. Le Sprout (prononcez "spraout") est en effet dépourvu de clavier et de souris et propose une interface par projection tactile. Disponible à partir de 2 500 €, ce nouvel HP se destine aux particuliers créatifs, mais également aux professionnels.
Pour bien comprendre ce qu'est le Sprout, une rapide description est nécessaire. La machine se base sur un ordinateur tout-en-un basique, doté d'une configuration relativement solide, avec un processeur Intel Core i7-4970S, 8 ou 16 Go de mémoire, un SSHD de 1 To avec 8 Go de mémoire cache et une carte graphique Nvidia GeForce GT745A avec 2 Go de mémoire graphique. La dalle tactile (10 points) présente une diagonale de 23" (58,4 cm) et affiche une définition Full HD (1920 x 1080 px). Cette configuration équilibrée offre suffisamment de puissance pour pouvoir faire tourner sans problème un large éventail de logiciels, même si nous regrettons l'absence de SSD et d'une carte graphique plus récente. La connectique n'est pas particulièrement riche : seulement deux ports USB 3.0, un lecteur de carte SD et un port jack combo casque/micro.

Sur cette base, HP a adjoint sur le sommet de l'écran un système de projection DLP et de captation 3D doté d'un capteur Intel RealSense 3D et, en lieu et place du clavier, un tapis tactile de 20" (50,8 cm). Ce système permet à la fois de numériser (en 2D et 3D) les objets positionnés sur le tapis, mais aussi de projeter les images numérisées sur cette surface. L'utilisateur peut ensuite, à l'aide d'applications dédiées, travailler à partir de tous les fichiers qu'il a scannés ou même stockés sur sa machine (comme ses photos). L'interface tactile permet aussi d'utiliser des logiciels audio et vidéo de manière inédite, en affichant par exemple les platines et contrôleurs virtuels sur le tapis tactile et l'ensemble des autres réglages à l'écran. Pour le moment, les applications compatibles sont peu nombreuses, mais HP a rendu disponible le SDK et souhaite animer le plus possible la communauté des développeurs. Le constructeur nous a également confié être sur le point de conclure des accords avec certains grands noms des logiciels créatifs, sans donner plus de détails.
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Si l'utilisateur le souhaite, le Sprout peut aussi redevenir un tout-en-un conventionnel, puisque le tapis tactile, magnétique, peut très facilement se désolidariser de la base de la machine et être remplacé par un clavier et une souris fournis avec le produit. Le constructeur a également joint un stylet tactile, offrant plus de précision lors de l'utilisation du tapis tactile.

Nous avons pu prendre en main le Sprout durant sa soirée de lancement et force est de constater que le concept marche bien. La machine est fluide et l'interaction entre les différents modules est particulièrement convaincante. La reconnaissance des doigts et des gestes sur le tapis est efficace et l'usage de la machine est à la portée de tous, après un petit temps d'adaptation. La question est maintenant de savoir si le Sprout va réussir à conquérir un public, car même si l'on peut être séduit et convaincu par le concept, encore faut-il en avoir l'usage et surtout les moyens. La même question se pose pour les professionnels et les créatifs. La réponse dépendra très certainement du catalogue de logiciels compatible et de la qualité de la dalle. En l'état, on ne peut que saluer la prise de risque de HP — nous verrons dans un test à venir si elle peut être payante.
On en avait entendu parler il y a un peu plus d’un mois, le Huawei G8 a été confirmé par le constructeur chinois aujourd’hui, lors de sa conférence qu’il tenait à l’IFA. Il s’agit d’un smartphone de 5,5 pouces équipé d’un écran Full HD et au design arrondi et métallique. Comme beaucoup d’appareils de Huawei (et de Honor), il dispose d’un capteur d’empreintes digitales situé sur sa coque dorsale.

Le Huawei G8 se présente comme un smartphone de milieu de gamme. Sa coque est intégralement recouverte de métal et l’appareil affiche des dimensions de 152 × 76,5 × 7,5 mm pour un poids de 167 grammes. Un appareil plutôt lourd, donc, mais relativement mince. Sous sa coque non amovible se trouve un SoC issu de chez Qualcomm, le Snapdragon 616 couplé à 3 Go de RAM. Sa mémoire interne est de 32 Go et sa batterie de 3000 mAh. Pour les capteurs photo il faudra se contenter de 13 MP au dos et de 5, MP sur la façade. Huawei oblige, le tout est installé sous EmUI 3.1 et donc sous Android Lollipop.

Que ce soit au niveau du design ou de la fiche technique, ce Huawei G8 n’est pas sans rappeler un Honor 7 avec qui il partage de nombreux points communs. Le téléphone sera disponible dans le courant du mois sur la boutique en ligne de Huawei, vMall, au prix de 399 euros et dans les coloris blanc, argenté et doré.

Présentés au public il y a deux bons mois dans un espace éphémère implanté par Microsoft au pied du Centre Pompidou, les Lumia 950 et 950 XL débarquent avec quelques petites innovations comme un scanner d’iris ou Windows Continuum, et un Windows 10 décliné en version mobile. Les Lumia 950 & 950 XL sont bien décidés à se faire remarquer, et à reprendre des parts de marché à leurs principaux concurrents que sont les iPhone 6S, les Samsung Galaxy S6, ou le LG G4 pour ne citer qu’eux.Un drone qui change de batterie tout seul, qui suit son utilisateur à la trace et dont la caméra peut pivoter pour suivre le regard grâce aux lunettes connectées que porte son pilote. Un rêve ? Oui, pour le moment en tout cas. Ce drone nommé FlyBi sortira peut-être l’année prochaine si la campagne de financement lancée sur Indiegogo rencontre le succès escompté.

Flybi serait le premier engin du genre équipé d’une caméra qui diffuse l’image non pas sur un écran de smartphone ou d’ordinateur mais directement sur des lunettes. Ces dernières seront équipées d’un capteur de mouvements afin que l’utilisateur puisse orienter la caméra du drone simplement en bougeant la tête. Le pilotage se fera via un bracelet muni d’un joystick et d’un écran pour le retour vidéo. Le FlyBi se basera sur sa connexion avec cet accessoire pour suivre l'utilisateur dans ses déplacements et pourra mémoriser les parcours. Dernière promesse aussi étonnante que réjouissante, l’engin serait en mesure de retourner de lui même à sa station d’accueil pour changer automatiquement de batterie lorsqu’il détecte que le niveau d’autonomie est critique.

Si le FlyBi voit le jour, son prix de vente sera de 795 dollars (environ 710 euros), mais les acheteurs prêts à investir via Indiegogo peuvent l’avoir à 545 dollars. La sortie est annoncée pour juin 2016, si le projet voit effectivement le jour...

La semaine dernière, Brian Krzanich, le PDG d’Intel, a présenté le projet Tango, sur lequel l’entreprise travaille en partenariat avec Google. Le projet a pour but d’équiper les téléphones Android avec un système de vision numérique et de perception de la profondeur. Toutefois, Intel s’est fait dépasser par l’entreprise Qualcomm qui a présenté il y a quelques mois son système de détection de la profondeur, installé sur les téléphones équipés des processeurs mobile Snapdragon de l’entreprise.

Mais en l’absence de contrôle préalable par les autorités publiques, il est difficile de prouver l’existence d’une date limite de consommation d’un appareil. Et plus encore pour le consommateur de mener l’enquête, de dénicher ou de déchiffrer les informations sur la conception d’un produit, que les industriels veillent souvent à cacher ou à rendre opaques.

Las d’attendre, certains particuliers luttent en secret et remettent l’art de la réparation au goût du jour. Au lieu d’interroger les constructeurs, ces réparateurs citoyens tentent de bousculer les habitudes des consommateurs, jugés eux aussi responsables du processus d’obsolescence programmée : smartphone renouvelé chaque année, écran d’ordinateur abandonné sur le trottoir, grille-pain enfoui au fond d’une cave. Redonner vie aux objets permet de réduire à la fois nos déchets et nos dépenses. Rencontre avec quatre réparateurs militants.

Posted by: akkusmarkt at 09:09 AM | No Comments | Add Comment
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